Coronalert : une aventure humaine et collaborative

Le projet Coronalert restera pour moi l’un des moments les plus marquants de ma carrière. Au-delà de l’urgence technologique et sanitaire, il a représenté une véritable aventure humaine, portée par une collaboration inédite entre des équipes issues de cultures, d’administrations et de territoires différents. La crise sanitaire a imposé une cadence exceptionnelle, mais elle a aussi révélé une capacité de coopération que peu auraient imaginée.

Une collaboration exemplaire entre communautés

L’un des aspects les plus significatifs du projet fut la coopération étroite entre les équipes francophones et flamandes. Dans un contexte où les systèmes institutionnels peuvent parfois créer des frontières, Coronalert a démontré que la volonté d’agir pour le collectif peut effacer toutes les barrières.
Les équipes techniques, juridiques, scientifiques et opérationnelles ont travaillé ensemble avec une efficacité remarquable, souvent dans l’urgence, avec un objectif unique : rendre possible un outil accessible à tous les citoyens du pays, sans distinction linguistique ou régionale.

Cette collaboration restera un exemple de ce que les administrations belges peuvent accomplir lorsqu’elles se coordonnent pleinement.

Le choix de DEVSIDE

Le choix de confier la réalisation technique à DEVSIDE s’est imposé pour une raison simple : la nécessité de s’appuyer sur un partenaire rapide, fiable et capable de s’adapter immédiatement à une situation qui évoluait d’heure en heure.
Leur approche pragmatique, structurée et orientée résultats a permis de tenir des délais que beaucoup jugeaient impossibles.
La relation avec DEVSIDE a été fluide, transparente et constructive. La pression était immense, et leur engagement l’a été tout autant.

Mon rôle de chef de projet

En tant que chef de projet, ma mission a été d’assurer la coordination entre les multiples acteurs, de garantir la qualité des livrables, et de maintenir une ligne claire malgré la pression constante, les évolutions réglementaires rapides et les attentes politiques élevées.

Concrètement, cela signifiait :

  • harmoniser les priorités entre les administrations francophones et flamandes,
  • assurer une communication continue entre les équipes techniques et institutionnelles,
  • gérer les risques et les contraintes de sécurité numérique,
  • maintenir un cadre méthodologique solide malgré un contexte mouvant.

Ce rôle a été exigeant, mais profondément enrichissant. Il m’a rappelé que la gestion de projet n’est pas seulement une affaire de planification ; c’est avant tout une question d’écoute, de confiance mutuelle et de capacité à fédérer.

Un engagement personnel

Il est aussi important pour moi de préciser que j’ai choisi de donner l’ensemble de ce que j’ai gagné dans le cadre de mes activités liées au COVID (ce qui n’a pas été le cas de nombreux collègues).
Ce geste n’avait rien d’héroïque. Il répondait simplement à une conviction personnelle : nous traversions une crise collective majeure, et il me semblait juste de faire ma part, à ma manière.
Ce projet ne représentait pas seulement un mandat professionnel ; c’était une responsabilité citoyenne.

Conclusion

Coronalert a été plus qu’un développement technologique : ce fut un effort collectif, une démonstration de solidarité institutionnelle et humaine.
Les équipes, les partenaires, les administrations — chacun a contribué à sa manière à un outil conçu dans l’urgence, mais avec une rigueur et une détermination exceptionnelles.

Avec le recul, je garde de cette aventure une profonde reconnaissance pour tous ceux qui y ont participé, et la certitude que la collaboration, lorsqu’elle est sincère et orientée vers le bien commun, peut réellement accomplir l’improbable.

Une vidéo d’une interview de l’époque: Vidéos Bing

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